Eau et assainissement : La communauté mondiale se retrouve au Sénégal pour le 9ème Forum
A compter de ce lundi 21 jusqu’au samedi 26 mars, la ville sénégalaise Diamniadio, abrite la 9ème édition du Forum mondial de l’eau (FME). Conjointement organisé par le Conseil Mondial de l’eau et Etat sénégalais, le thème de ce rendez-vous qui se déroule pour la première fois sur le continent est, « la sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Comme objectif, le Forum qui est organisé tous les 3 ans, vise à obtenir des résultats probants et des solutions pour les communautés du monde entier.
Des dizaines de milliers de représentants du monde politique, des universitaires, des acteurs agricoles figurent au nombre des participants. Tout comme la société civile et le secteur privé. La sécurité de l’eau et l’assainissement ; l’eau pour le développement rural ; la coopération ; les « Outils et Moyens » incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations sont les thématiques qui vont être abordées.
« Nous sommes très fiers de réunir les gouvernements, le secteur privé et les organisations de la société civile pour renforcer la mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation des objectifs de développement durable », a déclaré le Secrétaire exécutif de la 9ème édition du Forum mondial de l’eau, Abdoulaye Séné.
C’est seulement depuis 2010 que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été reconnu comme un droit de l’Homme. Tout naturellement, cette situation a un impact sur le terrain. En effet et selon des chiffres, près de 2,2 milliards d’êtres humains n’ont toujours pas accès aujourd’hui à des services d’alimentation domestique en eau potable gérés en toute sécurité.
« Pire, en Afrique subsaharienne, le nombre de personnes utilisant de l’eau probablement contaminée a augmenté de 45 % entre 2000 et 2017 », révèle, l’expert Gérard Payen. En outre, 4,2 milliards d’êtres humains ne disposent toujours pas de services d’assainissement gérés en toute sécurité, soit 55% de la population mondiale. Comme conséquence, ce sont 2,6 millions de personnes qui meurent toujours chaque année de maladies hydriques.
Mathias Kouamé