Réconciliation: Les politiques appelés à fraterniser par les alliances
C’est par des chants, danses et contes traditionnels des quatre coins de la Côte d’Ivoire que les 300 000 membres du village des alliances interethniques ont communié autour de la paix, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale. Une communion qui a été célébré, les 11, 12 et 13 mars, dans le cadre du festival dénommé ‘‘Festi Alliance 2022, campement des joyeux de Bouaké’’ à l’espace ‘‘la Promenade Orange’’ de la capitale de la région de Gbêkê. Etait présent le maire de Bouaké, Djibo Nicolas qui avait à ses côtés son 5e adjoint Diaby Péter et, la directrice des affaires socio-culturelles et de promotion humaine de la mairie, Mme Diallo Mansira. Y ont participé également les responsables régionaux des partis Pdci-Rda, Rhdp, Fpi et Ppa-ci.
A cette occasion, les membres de cette organisation ont invité l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens à privilégier le jeu des alliances interethniques afin de donner plus de chance l’instauration d’un climat de paix, de stabilité, de cohésion et de vivre-ensemble. Car c’est à ce prix que la Côte d’Ivoire pourra aller de l’avant en termes de développement socioéconomique.
« Le village interethnique de Côte d’Ivoire avec ses nombreux campements dans les toutes les grandes villes du pays, a pour seule vocation et ambition de taire les différends entre nos peuples qui sont condamnés à vivre ensemble, à fraterniser et à s’entraider », a insisté le commissaire général du festival, Sigué Ouattara.
Pour lui, dans chacun des partis politique, notamment le Pdci, le Rhdp, le Fpi le Ppa-ci, l’on retrouve forcement des alliés. C’est pourquoi ces formations politique et leurs animateurs doivent prévaloir le jeu des alliances de sorte à préserver le pays des tensions et de la dégradation du climat sociopolitique.
Du choix de Bouaké, il a fait remarquer que dans la seconde ville ivoirienne, « on peut facilement observer une forte concentration des différents politiques de la Côte d’Ivoire ». Et malgré les vicissitudes qui ont, à un moment donné, entamé la stabilité dans la ville, « force est de reconnaître Bouaké est vraiment prête à aller à la paix et à enterrer les rancœurs et la hache de guerre ».
Souleymane Barro, représentant le parrain dudit festival, le ministre des transports Amadou, a exhorté cette organisation à poursuivre leurs activités qui jouent « un grand rôle dans le retour de la paix en Côte d’Ivoire, volonté manifeste du Président Alassane Ouattara ».
Ces festivités ont été marquées, pour rappel, par un planting d’arbres, dans le cadre de la lutte contre la déforestation.
Alpha Kéita, à Bouaké