Lutte contre les VBG : L’ONG BLOOM et la Ligue ivoirienne des droits des femmes renforcent leur collaboration
L’ONG BLOOM n’est pas restée en marge de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF), édition 2022. C’est donc pour sacrifier à ce qui est devenu pour cette organisation qui œuvre dans la protection et l’accompagnement des personnes en situation difficile a organisé, en marge de la JIF, un « talk show » qui avait pour thème, « Égalité de genre et violence basée sur le genre : Défis et solutions pour un développement durable en Côte d’Ivoire ».
Une activité que la présidente de l’organisation non gouvernementale, Mme Danielle Lidégoué, épouse Cissé a organisé en collaboration avec les Ministère de la famille, de la femme et de l’enfant (MFFE), de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté (MSLP) ainsi qu’avec la Ligue ivoirienne des droits de la femme, représentée par sa présidente, Meganne Boho. C’est justement avec la dernière organisation citée qu’en marge du « Talk show » l’ONG a signé un partenariat.
A travers celui-ci, les deux structures formalisent leur relation de mieux mener le combat contre les Violences basées sur le genre (VBG). Les portes- voix de ces deux mêmes structures reconnaissent qu’il y a eu des avancées dans le cadre de la lutte pour l’égalité des genres. Du progrès pour lequel, elles n’ont pas caché leur fierté. Cependant, elles jugent que beaucoup encore reste à faire. Mieux, « il nous faut aller plus loin pour les engagements pris lors du protocole de Maputo », préconisera pour sa part, Mme Danielle Lidégoué. Il est bon de savoir que le Protocole de Maputo à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples plus connu sous l’appellation, « Protocole de Maputo » est un protocole international de l’UA amenant les Etats signataires à garantir les droits des femmes, y compris, le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, une autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.
Dans cette perspective, l’ONG dispose d’une maison de refuge qui lui sert d’abri transitoire particulièrement pour les femmes et leurs enfants ainsi que pour les jeunes filles, victimes de violences, dans le cadre de leur prise en charge psycho-social et leur suivi post hébergement. Outre Mme Danielle Lidégoué et la présidente de la Ligue ivoirienne des droits de la femme, le «Talk show » a été animé par Mme Gune Marguerite (Magistrate, directrice de la protection judiciaire de l’enfance et delà jeunesse) ; Dr Néné Bi Arsène (Dr en droit international) ; le capitaine Soko (Officier de police, spécialisée dans le genre) ; Koffi Socrate (Chef de service mobilisation sociale au MFFE).
Mathias Kouamé