AG Extraordinaire de la FIF: Les enjeux de la rencontre du 26 février !
La Fédération ivoirienne de football tiendra une Assemblée générale extraordinaire, le 26 février prochain au Plateau. Pour ce rendez-vous qui va cristalliser l’attention des acteurs du football ivoirien, le comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football dirigé par Mariam Dao Gabala, a dévoilé depuis quelques heures l’ordre du jour de cette importante rencontre.
Ledit ordre du jour est sanctionné de 8 points. A savoir l’appel des délégués, la vérification de la conformité des convocations et de la composition de l’Assemblée générale au regard des statuts, la désignation des scrutateurs, la nomination de trois membres pour contrôler le procès-verbal ; l’approbation de l’ordre du jour, l’allocution du président, examen et approbation des statuts révisés et examen et approbation du projet de code électoral révisé. Pour la bonne conduite de cette Assemblée générale, le comité de normalisation demande aux différents clubs et les groupements d’intérêt à se rendre au Secrétariat de la Fédération ivoirienne de football pour déposer la liste nominative de leurs deux délégués au plus tard le 16 février 2022.
L’erreur à éviter le 26 février prochain
Au sortir de cette Assemblée générale extraordinaire du 26 février, tout devrait logiquement être mis sur les rails pour le processus électoral qui va voir l’élection du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football. Mais pour que cela soit fait, il faut que les deux textes soient adoptés. Après cela, ce sera la mise en place du comité électoral, l’ouverture des candidatures, l’analyse des dossiers de candidatures et l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football. Mais pour que tout parte sur des roulettes, les présidents de clubs et les groupements d’intérêt doivent adopter les nouveaux statuts et le nouveau code électoral.
Tant que lesdits textes ne seront pas adoptés, le comité de normalisation continuera sa mission jusqu’à ce que les choses entrent dans l’ordre. Les présidents de clubs et les groupements d’intérêt gagneraient à faciliter la tâche aux organisateurs de cette Assemblée générale extraordinaire pour que le processus électoral soit enclenché. Parce qu’il se trame déjà que des présidents de clubs travaillent à bloquer les travaux parce que n’étant d’accord déjà avec les textes révisés. Ils ont à coeur de venir mettre les bâtons dans les roues du CN-FIF pour la conservation des anciens textes.
Le piège qu’il faut d’ailleurs éviter, c’est de vouloir bloquer la bonne conduite de cette AGE. Des présidents de clubs réclamaient le départ du CN-FIF à la fin de son premier mandat d’un an parce que n’ayant pu tenir l’élection dans le délai imparti. Contre toute attente, ce mandat a été prorogé jusqu’en fin mars 2022. Tant que ces présidents ne permettent pas au Comité de normalisation de conduire à bien sa mission, Dao Gabala et ses collègues seront toujours là. Ils gagneraient donc à faire profil bas et laisser les choses se faire dans les règles de l’art.
Francis Aquey