Korhogo: la 10e édition du Fesacko démarre le 23 avril
La 10ème édition du Festival sportif, artistique et culturel de Korhogo (Fesacko), qui se matérialisera par des phases éliminatoires et finales de concours culturels, débutera le 23 avril 2022 prochain et cela, jusqu’au 30 du même. L’information a été livrée, samedi 12 février, par le commissaire général du Fesacko, Ouattara Eric Mamadou, lors d’une la cérémonie de présentation, à la bibliothèque municipale de Korhogo (environ 563 Km d’Abidjan au Nord de la Côte d’Ivoire), en présence du directeur régional de la culture et de l’industrie des arts et du spectacle du Poro, des professionnels des médias, des acteurs culturels et sportifs et des opérateurs économiques.
Il a fait savoir que cette compétition artistique entre différents groupes folkloriques du terroir Sénoufo et autres groupes invités se veut à la fois le creuset de la culture Sénoufo (le Sénang) et un vecteur de paix et de raffermissement de la cohésion sociale.
« Le Fesacko n’est pas seulement un concours. C’est aussi, le réveil continuel des danses en voie de disparition, des danses en souffrance. Par exemple, c’est grâce à notre festival que la danse des forgerons ou fonnonbing a été mise en lumière. Ce qui lui a permis de se hisser au niveau du solomiguidjo et le boloye.Elle est connue, aujourd’hui, au-delà des frontières de Korhogo », a-t-il indiqué.
Outre les concours culturels, l’édition 2022, la 10ème, va innover avec une semaine commerciale et autres activités gastronomiques, le tout dans les clous de la tradition du festival.
Le directeur régional de la culture et de l’industrie des arts et du spectacle du Poro, s’est quant à lui, réjoui des retombées économiques qu’un tel festival peut générer au plan local.
Ouattara Adama a aussi fait savoir à l’assistance que la ministre de tutelle, Arlette Badou N’guessan Kouamé, a laissé des consignes strictes et claires quant à leur forte implication aux côtés des organisateurs ou autres opérateurs culturels locaux en vue d’une plus grande visibilité de leurs activités tant au niveau local que national, voire international, afin d’avoir d’éventuels appuis techniques et financiers.
Notons qu’en termes d’apport quantitatif du festival, « le Fesacko a contribué à améliorer la qualité des danses, les tenues de scène, le répertoire des chants tout en conférant de la valeur à la culture Sénoufo ».
Abdel-Habib Dagnogo