10300 Enseignants contractuels: l integration à la Fonction Publique se dessine
Après de longs mois de traversée du désert , les 10300 enseignants contractuels voient le bout du tunnel .Le règlement de leurs arriérés de salaires ainsi que leur intégration à la Fonction Publique sont en bonne voie. Recrutés en 2019, par voie de concours sous la férule du gouvernement dirigée par Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre d’alors, les enseignants contractuels ont vu leur bail prendre fin , l’an dernier. Depuis lors, conformément à une promesse faite par le gouvernement, ils sont toujours dans l’attente est dans cette espérance que depuis quelques mois, ils sont entrés dans le dur. Faute de versement de leurs émoluments. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ils ont fait des réseaux sociaux , l’espace privilégié pour distiller leurs récriminations et souffrances. Plusieurs syndicats se sont saisis du dossier pour le porter au devant des autorités compétentes. Des premiers signaux positifs donnent d’espérer que les préoccupations des enseignants contractuels sont pris en compte. Fin Janvier, le gouvernement a reversé deux (2) mois d’arriérés de salaires à ces travailleurs du secteur Éducation-Formation. Si l’on s’en tient au compte rendu de l’audience que la ministre Mariatou Koné a accordée à Theodore Zadi Gnagna de la Plateforme nationale des syndicats, l horizon s’éclaircit pour les enseignants contractuels. La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a rassuré que l’intégration à la Fonction Publique des enseignants contractuels n est qu’ une question de temps. Elle fait savoir que les différents dossiers sont en train d’être traités par les différents ministères techniques impliqués dans ce processus d’intégration à la Fonction Publique. Une nouvelle qui va réjouir et mettre du baume au cœur des enseignants dont la majorité commençait à être gagné par le découragement. Notons que le recrutement des 10300 enseignants contractuels a permis de réduire voire corriger , en certains endroits de la Côte-d’Ivoire, le gap d’enseignants.
Vincent Boty