Cohésion nationale / Recevant la société civile, KKB: « Donnez moins le sentiment d’être politiquement partisan »
Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale a reçu les membres de la société civile ivoirienne à son cabinet, le mercredi 9 février 2022.
Kouadio Konan Bertin dit KKB a salué ces Ong et autres associations qui militent en faveur des droits du citoyen, pour leur implication dans le processus du dialogue politique, sous la férule du président de la République, et conduit par le Premier ministre Patrick Achi. A celles-ci, il a indiqué qu’elles sont des « acteurs à part entière de la vie sociale » du pays.
A la tête donc du ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, il leur a fait savoir qu’ils sont « ontologiquement fait pour travailler, la main dans la main, dans l’intérêt supérieur du pays ».
Aussi, KKB se dit, d’ors et déjà, favorable à la création d’un cadre permanent de concertation entre son ministère et la société civile, toutes tendances confondues. Ce cadre de concertation, dira le ministre KKB, offrira l’opportunité de consolider, entre autres, un climat politique et social, refaire de la Côte d’Ivoire un havre de paix et de stabilité et renforcer la citoyenneté. Par conséquent, il leur propose d’être de véritables partenaires. Ce, pour réussir le pari de la réconciliation.
C’est en cela qu’il les a invités à plus d’objectivité. « Notre pays a besoin d’une société civile dynamique, honnête et donnant moins le sentiment d’être politiquement partisane », a-t-il martelé.
Si pour lui « la politique c’est souvent une question de timing (prendre parti au moment où la survenue d’un problème sensible est actée et où les tensions sont vives), c’est prendre le risque, poursuit-il, d’être traité en adversaire ». Aux Ong et membres de la société civile, il rappelle leur rôle qui consiste en la construction.
« Être constructif, ne pas abimer les fragiles équilibres qui fondent notre vivre-ensemble, voilà, sans doute, les postures les plus productives », leur a-t-il conseillé.
« En tant que garant du bien vivre-ensemble, il ne faut jamais se méprendre sur la mission du Gouvernement. Ici ou ailleurs dans le monde, aucun Gouvernement ne se paye le luxe d’être spectateur d’un ordre public troublé », assure-t-il. Lui qui a décrété son ministère comme étant la « maison commune » en appelle à l’intelligence collective et à la capacité des uns et des autres à voir loin et grand. « C’est à ce prix que nous construirons le pays de nos véritables espérances », a conclu le ministre Kouadio Konan Bertin.
Aymar Dedi