Filière cajou : Le Conseil coton anacarde exhorte les producteurs à mettre l’accent sur la qualité des noix
La campagne 2022 de la filière anacarde sera officiellement lancée ce mardi 8 février. C’est en prélude à cela qu’une délégation du Conseil coton et de l’anacarde (CCA) a récemment sillonné plusieurs régions productrices afin d’échanger avec les différents acteurs.
La mission de sensibilisation conduite par la directrice de la production au Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Ouattara Mariam a séjourné dans les régions du Worodougou et du Béré. La délégation du Cca a demandé aux paysans à produire des noix de qualité, au cours de la campagne-ci.
« La Côte d’Ivoire a remporté le pari de la production en faisant de la noix de cajou, le deuxième produit d’exportation agricole après le cacao. La production nationale de noix de cajou a atteint 968 676 tonnes en 2021, représentant près du quart de la production mondiale. Nous espérons atteindre le million de tonnes en 2022. Mais nous devons aussi mettre l’accent sur la qualité de nos produits », a souhaité Dr Ouattara Mariam.
Poursuivant, Elle a ajouté que, « la qualité est une variable essentielle dans toutes les stratégies compétitives. Elle contribue substantiellement à la rentabilité et à la consolidation de notre position sur le marché. Cela lui confère un rôle de tout premier plan dans la bataille industrielle. C’est pour cette raison que chaque acteur doit jouer son rôle, parce que la qualité reste le facteur déterminant des prix de vente et d’achat des noix de cajou, aussi bien sur le plan national qu’international ».
Aussi, la directrice de la production au Conseil du coton et de l’anacarde exhorte « les producteurs à respecter toutes les bonnes pratiques de récolte et post-récolte avant de commercialiser leur production. Vous devez notamment bien séparer les pommes des noix sans laisser de résidus ; bien sécher et bien trier les noix ; les stocker dans des endroits adéquats en attendant de les commercialiser ; privilégier la lutte mécanique pour les difficultés liées aux maladies et ravageurs d’anacardiers ».
A l’endroit des acheteurs, exportateurs et usiniers, elle les a invités à, « respecter le prix minimum bord champ de 305 FCfa/kg fixé par l’État de Côte d’Ivoire, à n’acheter que des produits bien séchés et bien triés et à respecter toutes les dispositions pratiques de la commercialisation. Le respect scrupuleux de ces dispositions permettra à chacun de vous de bénéficier des fruits de la réforme voulue par l’État de Côte d’Ivoire et de rendre plus compétitive la filière anacarde pour le bonheur de tous »,
Mathias Kouamé