CAN 2023/Après le Cameroun : La balle est dans le camp de la Côte d’Ivoire
Après le Cameroun, la Côte d’Ivoire sera le prochain hôte de la plus grande fête du football africain.
Le rideau s’est fermé sur la 33ème édition de la coupe d’Afrique nations. Après cette édition que le Cameroun vient d’organiser et qui s’est soldée par le premier sacre des Lions de la Téranga du Sénégal.
Lors de la finale, le dimanche 6 février entre le Sénégal et l’Egypte ces derniers jours à Yaoundé, il a été l’occasion d’une passation de flambeau entre le Comité d’organisation de la CAN au Cameroun et celui de la Côte d’Ivoire, prochain pays hôte pour la 34ème édition de la compétition. A 18 mois du top départ de cette fête du fête en Côte d’Ivoire, une question taraude l’esprit de tout le monde.
La Côte d’Ivoire sera-t-elle prête à accueillir ce grand rendez-vous ? Face à cette préoccupation, le président du comité d’organisation de la CAN, François Albert Amichia reste optimiste. « Les stades sont en cours de rénovation et nous serons prêts », rassure-t-il. « La qualité des stades sera aussi au rendez-vous, le président de la République (Alassane Ouattara) nous met la pression pour que nous ne travaillions que dans le cadre précis du cahier des charges établi par le CAF afin d’avoir des stades de qualité et aux normes », fait-il savoir.
Initialement prévue en janvier-février, la CAN aura finalement lieu au début de du 23 juin au 23 juillet 2023. Elle se déroulera dans cinq villes : Korhogo au nord, Bouaké au centre, San Pedro sur la côte à l’ouest, Abidjan, capitale économique, et Yamoussoukro. Face à cette date, une autre préoccupation se pose.
En effet, juin correspond à la saison des pluies en Côte d’Ivoire, une période qui peut voir des précipitations extrêmement importantes pendant six à huit heures d’affilée.
Dans ce cas de figure, comment assurer les accès aux stades et la qualité des pelouses ? Amichia rétorque : « Pour ce qui est des infrastructures d’accès au stade, nous sommes un pays équatorial qui vit depuis toujours avec cette météo. Nous sommes préparés. Pour ce qui est des pelouses, ça pourrait être un problème en effet, mais nous travaillons sur des systèmes de drainage efficaces », fait savoir François Amichia très rassurant.
Si le président du COCAN se veut rassurant sur la qualité des stades et la météo, il faut reconnaitre que l’organisation de la CAN ne se résume pas à la qualité des stades, à la météo. Il y a entre autres, les réceptifs hôteliers surtout pour les villes de l’intérieur, les routes, le plateau technique des centres de santé, etc. Vivement que tout se fasse dans le temps imparti pour une belle fête du football africain.
Francis Aquey