Anticipation sur les congés/Après leur passage à Bimbresso : Des élèves fauteurs de troubles sensibilisent au respect du calendrier scolaire
Après leur redressement moral au centre de service civique de Bimbresso (Songon) pour leur participation active à des troubles dans les écoles à l’approche des congés de Noël 2021, environ 70 élèves ont marqué ce lundi 7 Février 2022, leur engagement civique et citoyen à lutter contre les congés anticipés dans les établissements scolaires de Côte d’Ivoire.
Cet engagement a été pris à la faveur des cérémonies hebdomadaires du salut aux couleurs qui ont eu lieu simultanément dans les 31 établissements où ces troubles ont été constatées.
Notamment dans les régions du Sud-Comoé (Aboisso, Maféré, Tiapoum, Koffikro, Assouba), Gontougo (Tanda), du Loh-Djiboua (Divo, Hiré, Guitry), du Goh (Gagnoa, Guibéroua, Ouragahio, Bobia), dans les régions du Gbôklè (Dabouyo), de San Pedro (San Pedro) et de la Nawa (Grand Zatry, Buyo), ainsi que dans le Worodougou (Séguéla).
Ces élèves, en présence des autorités administratives, éducatives, ainsi que des représentants du ministère en charge de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du service civique, ont insisté auprès de leurs camardes sur la nécessité du respect du calendrier scolaire. Ils les ont invités à se détourner de tous troubles de quelle que nature que ce soit.
« Ces troubles ne sont pas faits pour nous aider en tant qu’élèves », ont-ils soutenu.
Pour rappel, cette mission de redressement moral qui a été confiée à l’Office du service civique national, avait pour but d’aider ces élèves à s’approprier les valeurs civiques et citoyennes dans le but de les rendre socialement responsables. Sur les 70 élèves interpellés 39 étaient d’Aboisso. Ils ont tous été instruits au secourisme et ont bénéficié d’une prise en charge psychologique et médicale.
Le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Touré Mamadou qui leur a rendu visite durant leur séjour à Bimbresso, en compagnie de sa collègue de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, avait prévenu qu’en cas de récidive, « ils peuvent se retrouver en prison ou au centre de service civique ».
Abdel-Habib Dagnogo